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Titanic, la folle traversée

Théâtre de la Renaissance


De quoi ça parle ?

Tout est dans le titre : retour en 1912, à bord du palace flottant à la destinée tragique.


Et alors ?


Le fait divers maritime le plus célèbre de l'Histoire fascine toujours autant, plus d'un siècle après la colision du paquebot de la White Star Line et d'un iceberg.

C'est donc une adaptation théâtrale et musicale que nous propose la troupe des Moutons Noirs cet été.


Dès l'arrivée au Théâtre de la Renaissance, le voyage immersif commence. La musique, le décor, envahissent le hall d'entrée de ce lieu sublime, tandis que la troupe se charge de l'accueil festif du public. On retrouve cette invitation au voyage dans la salle, où les comédiens déambulent entre les rangées et où chaque recoin (le balcon, les loges) est inclut pour faire vivre au spectateur un plongeon dans le temps et l'espace. Lorsque se lève le brouillard du départ, nous embarquons bel et bien sur le Titanic.


Il est temps de découvrir les personnages et l'intrigue, libre panaché de faits réels, de fiction, et du film de James Cameron. L'adaptation, entre hommage et réécriture, fonctionne parfaitement.

On a d'une part, la touche classique d'un texte en vers, qui emprunte au répertoire du Théâtre quelques citations, et d'autre part, une modernité assumée par la tournure comique, parfois parodique de certaines scènes, et les parties chantées du spectacle.

Si le spectacle démarre doucement, on monte rapidement en intensité, jusqu'à l'épilogue intelligemment amené : l'enjeu étant de conter une fin que tout le monde connaît, avec sens, originalité et émotion. Pari réussi !


La troupe est un délice, adressant un jeu juste et nuancé tout autant qu'une énergie communicative au public.

Mentions spéciales à Eric Mariotto, qui incarne un Capitaine Smith décalé et hilarant, ainsi qu'à Loryn Lounay, dont la voix douce et la prestance nous avaient charmées dans Les souliers rouges.


Un spectacle qui ne vous laissera pas de glace, idéal pour l'été.

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