de Marc Lavoine et Fabrice Aboulker
Théâtre des Folies Bergère
De quoi ça parle ?
Adapté du conte d'Andersen, la malédiction des souliers rouges rôde sur une jeune fille dont le rêve est de devenir danseuse étoile.
Elle fera le choix de porter ces souliers, contractant ainsi avec le diable son rêve de gloire contre le renoncement à l'amour. Jusqu'à l'arrivée d'un journaliste au regard rempli de charme...
Et alors ?
Un très joli spectacle musical sur la danse et l'ambition.
Les chansons allient une musique captivante à des textes travaillés, et révèlent chacune des tableaux soignés et millimétrés. Le jeu de lumières, les effets, créent des visuels à l'atmosphère puissante et onirique.
Cet aspect est renforcé par les costumes, créations sublimes de Jean-Daniel Vuillermoz.
La troupe de danseurs instaure dès le début l'accent sur les chorégraphies, entre ballet et danse moderne, signées Marie-Agnès Gillot.
Enfin, les interprètes sont brillants : Loryn Nounay, dans le rôle de la ballerine rêvant de gloire, est une révélation.
La seule question posée est celle du public auquel s'adresse cette fable d'aujourd'hui : l'histoire simplifiée pourrait convenir à une audience familiale, quand la thématique sombre parle davantage aux adultes.
Quoi qu'il en soit, l'ensemble demeure une oeuvre visuelle qui vaut le détour et qu'on recommandera notamment aux danseurs en herbe.
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