de Ludovic Marcato
Cirque de Panama
De quoi ça parle ? Oliver Wind découvre une malle mystérieuse dans son grenier. Sa curiosité le pousse à l'ouvrir, sur un monde magique et inconnu, guidé par toute une galerie d'étonnants personnages.
Et alors ?
Evènement de cette saison, à l'approche de l'hiver et des fêtes, avec l'inauguration d'un tout nouveau chapiteau situé à l'Hippodrome de Longchamp, le Cirque de Paname se dresse avec un superbe et spacieux dôme, et y révèle sa première création, Le monde de Jaleya.
Le spectacle, qui est avant tout une magnifique fresque visuelle, se veut universel, avec très peu de dialogues. On ne s'y perd pas, retraçant aisément les étapes du parcours initiatique du héros, Oliver, et ses rencontres avec des créatures/acrobates/danseurs.
Ce qui n'est pas dit, laisse place à l'imagination.
On est proche de l'atmosphère de l'illustre Cirque du Soleil, mais avec une volonté d'ancrer cette toute nouvelle troupe dans une réalité toute parisienne. L'accueil, particulièrement soigné, est géré par des hôtes et hôtesses arborant bérets et marinières, qui plantent dès votre entrée, le décor et la French Touch.
L'ensemble est féerique : la création lumière, le plateau, la musique, les projections, une harmonie totale opère entre tous ces éléments. On s'émerveillera tout particulièrement sur les costumes et accessoires, les perruques et les maquillages, qui évoquent tout un monde extra-terrestre ou imaginaire, plein de poésie et de magie.
Les numéros sont variés, précis, avec de belles surprises comme la Sphère aérienne.
Musicalement, un groupe et des chanteurs en live complètent ce cast de circassiens, avec une jolie fluidité.
Enfin, mention spéciale à Alexandre Faitrouni, dans le rôle d'Oliver Wynd, que l'on retrouve avec un immense plaisir à chaque fois, et qui nous embarque dans ce conte de tableaux, d'images et de couleurs.
Comments