adapté et mis en scène par Jean-Philippe Daguerre
De quoi ça parle ?
Louis, du haut de ses 12 ans, de son éloquence hors pair, et de son skate, voit sa jeune vie basculer le jour où il est renversé par un camion au détour d'une rue. Il se retrouve alors dans le coma. Sa mère, à son chevet, découvre une face cachée de son fils, son journal intime, qui contient une "bucket list" bien remplie et pleine de fantaisie. Elle relève alors le défi d'accomplir les rêves de son garçon pour venir les lui raconter.
Et alors ?
Une thématique pour le moins pas facile, associée à des sujets qui ne le sont pas non plus : les relations parents/enfants, le deuil... Et pourtant au travers de ces sujets graves, ressortent des sentiments forts d'optimisme et d'onirisme !
La fantaisie que nous propose cette histoire, évite de plonger dans le pathos, avec pour chaque scène, un espoir, un sourire, des rires même.
La volonté de cette mère de faire rêver son fils, tisse une toile plus vaste, celle qui va lui permettre de se construire en tant que femme, en tant que fille, en tant que compagne, dans ce moment où son principal repère n'est plus si certain.
La mise en scène, au service de cette idée du rêve, nous transporte d'un monde à l'autre : tantôt dans la chambre d'hôpital du jeune Louis, tantôt dans les aventures que nous vivrons à travers les yeux de sa maman, dans une course, un concert, un voyage.
On adhère sans détour, suspendant notre incrédulité, parce qu'on a envie de savoir : quel sera le prochain challenge ? et comment vont-ils impacter Louis, prisonnier de son coma, mais dont nous suivons les pensées tout au long du récit ?
Enfin, on embarquera de par la justesse du jeu, notamment celui de Téophile Baquet (Louis).
Une belle ode à la vie en somme, qui donne envie de découvrir le livre dont est tiré cette adaptation, de faire des listes et de tenter l'impossible.
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