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Jonasz au grenier


de Franck Harscouët

Théâtre La Bruyère


De quoi ça parle ?


Trois mannequins de cire attendent, dans l'obscurité du grenier où ils sont remisés, les douze coups de minuit. C'est là qu'ils prennent vie et que, parcourant les pages d'un journal, celui d'un musicien ayant vécu là, ils projettent en chansons les sentiments qu'ils ne peuvent qu'imaginer.




Et alors ?


Une vraie surprise en cette rentrée, c'est celle qui se cache dans ce grenier qui n'a rien de poussiéreux !


Je connais bien peu le répertoire de Michel Jonasz. C'est donc d'une oreille neutre et curieuse que je suis venue découvrir cette pièce musicale.

On se laisse happer par les textes méconnus, autant que par les mélodies familières, on se laisse envoûter par les harmonies des voix précises et des arrangements soignés.


Quid de la Boite de jazz et de Super Nana ? Elles ne figurent pas dans la playlist, sans doute pour permettre de mettre en avant quelques perles, comme J'veux pas que tu t'en ailles, ou encore une très belle version de Je voulais te dire que je t'attends.

Le trio de mannequins (Amala Landré, Malaurie Duffaud et Tristan Garnier) transpose ces chansons dans un univers onirique, poésie revisitée afin qu'elle puisse continuer de séduire les fans du compositeur, mais aussi, peut-être, venir à la rencontre d'une nouvelle génération.


Et en parlant de fan, on ressent toute l'admiration de Franck Harscouët, metteur en scène de ce bel hommage, tant dans le travail musical que dans la création visuelle qui l'accompagne.

Rien n'est laissé au hasard : la lumière, le décor, les accessoires, les costumes, partout où se pose le regard, le charme opère dans un tourbillon de couleurs, de matière, de magie.


Une parenthèse hors du temps, histoire d'oublier un peu le cours de la vie.



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