"Le Monde appartient à ceux qui le fabriquent"
L'Européen
De quoi ça parle ?
Après l'énorme succès de Chinois marrant, Bun Hay Mean revient avec un nouveau seul en scène.
Et alors ?
A mon grand regret, je n'avais pas réussi à aller voir Chinois marrant, mais découvert l'artiste lors d'un plateau d'humoristes il y a quelques années, et j'avais vraiment envie d'en voir davantage.
Nouveau spectacle ? Parfait ! Le résumé de ce nouvel opus évoque un "voyage dans la tête" de cet intrigant personnage, et on n'est vraiment pas si loin de la réalité.
Bun Hay Mean donne le ton dès qu'il entre en scène.
Look improbable des pieds à la tête. Démarrage à 1000 à l'heure, caustique et sans filtre. L'invitation à se détendre est claire, et embarque le public de façon immédiate, avec une onde d'approbation presque palpable dans la salle. Le plaisir de retrouver le spectacle vivant est partagé.
Son talent d'improvisateur, son sens de la répartie et son authenticité donnent lieu à de nombreux échanges avec le public, avec un naturel déconcertant. Il vanne juste assez pour que ça soit drôle, sans aller trop loin, sauf quand il s'agit d'auto-dérision.
Les parties plus écrites de ce show équilibrent parfaitement ces moments de free style, avec de jolies anecdotes, de petites touches de vulnérabilité et des messages plus profonds.
Un chinois qui n'est donc pas seulement marrant, mais aussi attachant et captivant.
Coeur sur lui.
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