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Le dernier cèdre du Liban

  • Elem
  • 1 oct.
  • 1 min de lecture

d'Aïda Asgharzadeh, mise en scène de Nikola Carton

Théâtre de l'œuvre



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De quoi ça parle ?

Eva est une ado comme les autres, à cela près qu'elle vit dans un Foyer pour Jeunes, et qu'elle a été abandonnée par sa mère à la naissance. Comment se construire quand on n'a rien pour retracer son histoire ? La jeune fille va le découvrir alors qu'elle reçoit en héritage une série de cassettes audio...





Et alors ?


Il y a des pièces de théâtres qui se découvrent comme un film ou un bon roman. Aïda Asgarzadeh nous avait déjà livré ce sentiment avec ses Poupées persanes, ou La main de Leïla... une auteure qu'on retourne donc voir les yeux fermés mais le cœur bien ouvert, prêt à recevoir l'histoire et l'Histoire, tissées par des personnages vibrants et sincères.

 

C'est l'occasion de se glisser dans un univers méconnu, celui du journalisme de guerre, en traversant plusieurs évènements marquants, mais aussi des thématiques qui sont presque les codes de ce théâtre de fiction historique : la quête initiatique, le voyage, le hasard, les parents. 

Des thèmes aspirants notre génération, troublants, émouvants mais sans jamais glisser vers le pathos.

 

Le rythme (palpitant) et la mise en scène (minimaliste) aussi participent à cet enveloppement des sens : on est tout de suite happé, sans temps mort, par cette alternance de réalisme et d'instants suspendus.

Le trio de comédiens (Magali Genoud, Maëlis Adalle, Azeddine Benamara) y est authentique et brillant.

 

 Le dernier cèdre du Liban mérite donc, sans aucun doute, d'être premier sur votre liste de pièces à voir.

 



 

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